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Gentleman Cambrioleur
La chanson titre du dernier album de Garou est une reprise d'un grand succès de Jacques Dutronc dans les années 70, rendu très populaire par le générique de la série télé Arsène Lupin adaptée de l'oeuvre de Maurice Leblanc. Elle donne son nom à ce dernier opus qui réunit des reprises, des chansons "cambriolées", comme il le dit lui-même, au répertoire des autres dont U2, Joe Dassin, Madonna, Leonard Cohen, Simon & Garfunkel.
Mais Garou n'a rien du mauvais garçon et s'il détourne les titres, c'est moins pour les arranger à sa sauce que pour les faire revivre, en "total respect" avec un zeste de second degré : façon Elvis Presley pour le titre des Rita Mitsouko, C'est Comme ça ou façon Ray Charles pour le tube de Joe Dassin, Aux Champs-Elysées. C'est sa manière à lui d'être gentleman.
Formation :
Garou - Chant / Dany Roy - Saxophone / Elisabeth Blouin-Bratwaith - Choeur / Nathalie Bonin - Violon / Nino-Carlo Fabi - Claviers / Frédéric Beauséjour - Basse / Kaven Girouard - Guitares / Samuel Joly - Batterie
Vendredi 6 Août – 22H00 Garou en concert
La chanson titre du dernier album de Garou est une reprise d'un grand succès de Jacques Dutronc dans les années 70, rendu très populaire par le générique de la série télé Arsène Lupin adaptée de l'oeuvre de Maurice Leblanc. Elle donne son nom à ce dernier opus qui réunit des reprises, des chansons "cambriolées", comme il le dit lui-même, au répertoire des autres dont U2, Joe Dassin, Madonna, Leonard Cohen, Simon & Garfunkel.
Mais Garou n'a rien du mauvais garçon et s'il détourne les titres, c'est moins pour les arranger à sa sauce que pour les faire revivre, en "total respect" avec un zeste de second degré : façon Elvis Presley pour le titre des Rita Mitsouko, C'est Comme ça ou façon Ray Charles pour le tube de Joe Dassin, Aux Champs-Elysées. C'est sa manière à lui d'être gentleman.
En smoking et chemise blanche impeccable, il entre en scène comme au cabaret, en toute intimité, pour une heure de pur plaisir. Crooner, oui, bien sûr, il ne renie pas le terme mais un crooner modernisé, qui reviendrait à l'essentiel, au sens littéral du mot "murmurer", comme s'il chantait à l'oreille de quelqu'un. Un défi pour un chanteur qui s'est fait connaître par la puissance de sa voix. Mais un retour aux sources pour le Garou des débuts, celui qui a commencé par chanter dans les bars.
Né à Sherbrooke, ville de la province francophone de Québec, au Canada, Garou, de son vrai nom Pierre Garand, ne cherche ni le succès ni à faire carrière dans le show-bizz et quand il attrape le "feeling de la scène", à 15 ans au sein du groupe de lycéens "The Windows and the Doors", ça ne l'empêche pas de s'engager dans la fanfare des forces armées canadiennes, deux ans plus tard, en 1989. Il quitte l'armée en 1992 et multiplie les petits boulots, déménageur, vendangeur, vendeur. Une amie le pousse à chanter et il décroche un premier contrat, en 1993,dans un cabaret puis très vite un suivant au Liquor Store de Sherbrooke qui accueille les artistes en vogue et où sa voix déglinguée fait merveille. Avec trois musiciens, il monte son premier groupe "The Untouchables" en 1995 et commence à se produire dans toute la province et c'est à l'occasion d'un de ses concerts que Luc Plamondon le remarque en 1997. Il accepte le rôle de Quasimodo dans Notre-Dame de Paris alors qu'il avait refusé une proposition de Sony, parce qu'il ne se sentait pas encore prêt. Dès lors, il passe des petites scènes provinciales aux plus grandes salles internationales, une aventure qui dure 3 ans et qui le propulse sous le feux des projecteurs, alors même qu'il n'a fait aucun album. Belle obtient un world Music Award et une Victoire de la Musique en 1999. René Angeli, mari et manager de Céline Dion, le prend sous son aile pour une collaboration qui s'étendra à ses 4 premiers albums solo, il sort alors un single en duo avec Céline Dion, Sous le vent, qui sera un succès international. En 2009, il fonde sa propre maison de production "Wolfgang Entertainment" et sort son dernier album, Gentleman Cambrioleur.
Mais, comme il le reconnaît lui-même, il est plus "un gars de show qu'un gars d'albums" qu'il considère comme des "billets d'invitation pour le spectacle". Chanteur généreux, il a été de tous les concerts des "Enfoirés" à partir de 98 et en chanteur soucieux du bonheur qu'il procure, Garou reste à l'écoute de son public. Dans une interview donnée à un journal canadien, le plus français des chanteurs québecois affirme "J'ai toujours été un artiste qui veut faire triper le monde. Je suis un entertainer. Je suis au service du monde. Ce n'est pas au monde de me suivre dans mes délires sinon, je vais rester chez nous". Comment rester chez soi après une telle déclaration ?